Bombardement d’un hôpital à Gaza : vives réactions internationales
Un hôpital de Gaza a été la cible d’une frappe meurtrière, le 17 octobre, provoquant un tollé international. Alors que le Hamas accuse Israël, l’armée israélienne attribue la frappe à un tir de roquette raté du Jihad islamique.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a condamné Israël pour ce qu’il qualifie de crime de guerre. Il a déclaré qu’aucun mot ne pouvait exprimer pleinement leur condamnation de cette attaque et a appelé la communauté internationale à agir.
Le sommet quadripartite prévu pour le 18 octobre à Amman entre le président américain Joe Biden et les dirigeants de Jordanie, d’Égypte et de l’Autorité palestinienne a été reporté sine die en raison du bombardement de l’hôpital de Gaza. Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a déclaré que le sommet se tiendrait lorsque la décision de mettre fin à ces massacres serait prise.
En Iran, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant les ambassades de France et du Royaume-Uni à Téhéran dès l’annonce du bombardement de l’hôpital à Gaza. Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que les flammes des bombes américano-israéliennes allaient bientôt dévorer Israël.
En Mauritanie, le gouvernement a décrété trois jours de deuil national et appelé la communauté internationale à imposer un arrêt immédiat de ce qu’il qualifie de génocide. Le gouvernement a condamné le crime odieux et l’horrible massacre commis par Israël en bombardant l’hôpital de Gaza.
Au Liban, le Hezbollah a appelé à une journée de colère pour condamner un massacre dont il accuse Israël. Les forces de sécurité libanaises ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants devant l’ambassade des États-Unis à Awkar, dans la banlieue de Beyrouth.
En Libye, des centaines de manifestants ont exprimé leur colère à Tripoli en brandissant des drapeaux palestiniens et scandant des slogans de soutien aux habitants de Gaza. Le chef du gouvernement libyen a qualifié le tir sur l’hôpital de crime ignoble et a appelé à la fin de cette agression.
En Tunisie, des manifestants se sont rassemblés pour protester contre la façon dont les médias français rendent compte du conflit entre le Hamas et Israël.
Cette frappe meurtrière a suscité un large éventail de réactions dans la région et au-delà, illustrant l’ampleur de la préoccupation internationale à l’égard de la situation à Gaza.
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