La Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) est plongée dans une crise, exacerbée par des délestages incessants qui affectent la population depuis des semaines. Cependant, ce n’est pas seulement la fourniture d’électricité qui est en jeu, mais aussi le mécontentement croissant du personnel, qui s’est exprimé de manière forte la semaine dernière.
Les locaux de la direction générale de la CEET ont été le théâtre d’une mobilisation sans précédent de ses employés. Mécontents du non-paiement des gratifications annuelles, notamment des primes de risque, les travailleurs ont exprimé ouvertement leur frustration.
Cette colère découle d’une note interne rappelant que l’octroi des primes dépend des performances de l’entreprise, telles que déterminées par le Conseil d’administration. Cette position de la direction n’a fait qu’attiser le mécontentement du personnel, qui réclame le paiement immédiat des montants dus.
Pendant ce temps, le directeur général, Débo-K’mba Barandao, a justifié cette décision en soulignant les efforts déployés par la CEET pour résoudre les problèmes d’approvisionnement en électricité. Cependant, pour les employés, cette explication ne suffit pas, et ils continuent à réclamer leurs droits sans relâche.
La situation à la CEET s’aggrave à mesure que la crise énergétique persiste, avec des pénuries d’électricité touchant non seulement la capitale, Lomé, mais aussi d’autres régions du pays. En outre, la compagnie est confrontée à des difficultés financières croissantes, avec des créances impayées de la part des communes, des administrations et des établissements publics.
Dans cette atmosphère tendue, la résolution rapide de la crise à la CEET semble plus cruciale que jamais, non seulement pour assurer un approvisionnement électrique stable, mais aussi pour garantir les droits et la sécurité financière de ses employés.
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