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Mgr Isaac Gaglo désigné administrateur apostolique de l’archidiocèse de Lomé

La Conférence des évêques du Togo (CET) a annoncé, le dimanche 11 août 2024, que Mgr Isaac Gaglo, évêque du diocèse d’Aného, assumera temporairement la direction de l’archidiocèse de Lomé.

Cette nomination, décidée par le Pape, intervient à la suite du décès de Mgr Nicodème Barrigah-Benissan. Mgr Gaglo exercera ses fonctions en tant qu’administrateur apostolique, représentant du Saint-Père, jusqu’à la désignation d’un nouvel archevêque métropolitain.

Un parcours ecclésiastique solide

Né le 7 octobre 1958 à Kpémé, dans l’archidiocèse de Lomé, Mgr Isaac Gaglo a effectué ses études primaires à Agbodrafo avant d’intégrer le Séminaire mineur de Lomé. Il a poursuivi sa formation au Séminaire majeur S. Gall d’Ouidah au Bénin, où il a obtenu un baccalauréat en théologie. Le 9 août 1985, il a été ordonné prêtre par le Pape Jean Paul II, d’abord pour l’archidiocèse de Lomé, puis pour le diocèse d’Aného après la réorganisation des juridictions ecclésiastiques.

Les prochaines étapes vers la nomination d’un nouvel archevêque

La procédure visant à nommer le nouvel archevêque de Lomé est déjà en cours. Le nonce apostolique au Togo, représentant du Pape, conduit actuellement des investigations sur les besoins du diocèse et le profil idéal pour son futur pasteur. À l’issue de cette enquête, une liste de trois candidats, appelée terna, sera soumise à Rome pour examen par la Conférence des évêques. Le Pape choisira ensuite le nouvel archevêque, en sélectionnant un nom parmi les trois proposés, ou en optant pour un candidat externe.

Conformément au Code de droit canonique, les candidats à l’épiscopat doivent avoir au moins 35 ans et être prêtres depuis cinq ans au minimum. Une fois la décision papale prise, le nonce apostolique communiquera l’identité du prêtre choisi. Ce dernier a la possibilité d’accepter ou de refuser la nomination. Si refus il y a, la procédure reprendra depuis le début.

Enfin, le nom du nouvel évêque sera transmis au ministère des Affaires étrangères togolais pour une ultime validation. Depuis 1922, le gouvernement dispose d’un droit de veto sur ces nominations, après avoir mené sa propre enquête.

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