Mohamed Bazoum, l’ex président du Niger dénonce une séquestration de sa personne. L’un de ses avocats Me Seydou Mohamed Diagne, a entamé des démarches auprès de la Cour de justice de l’organisation ouest-africaine (Cédéao) pour obtenir la libération immédiate et inconditionnelle de son client, ainsi que le rétablissement de l’ordre constitutionnel sans délai.
Cette action intervient après que le président Bazoum, son épouse Hadiza Bazoum, et son fils Salem Bazoum ont été illégalement arrêtés, séquestrés et détenus arbitrairement.
Me Seydou Mohamed Diagne, avocat au barreau de Dakar, a déclaré que leur demande à la Cour de justice de la Cédéao vise à garantir la libération immédiate du président Bazoum, ainsi que le retour à l’ordre constitutionnel au Niger en remettant le pouvoir sans délai au président Mohamed Bazoum, lui permettant ainsi de terminer son mandat.
Cela fait bientôt deux mois que le président Mohamed Bazoum est retenu par les militaires qui l’ont renversé depuis le 26 juillet dernier. Cette situation a poussé le président déchu et ses avocats à saisir la Cour de justice de la Cédéao avec une plainte pour séquestration et détention arbitraire.
Cette affaire suscite une attention internationale et des inquiétudes concernant la stabilité politique et la démocratie au Niger. La demande d’intervention de la Cour de justice de la Cédéao reflète la volonté de faire valoir les principes démocratiques et de garantir le respect des droits de l’homme dans la région ouest-africaine.
Il est essentiel de suivre l’évolution de cette affaire pour comprendre son impact sur la situation politique au Niger et dans la région de la Cédéao.
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