Au Togo, l’atmosphère politique est tendue à l’approche des élections législatives, marquées par des divisions profondes au sein de l’opposition et de la société civile face à l’adoption récente d’une nouvelle constitution.
Les commentaires sans équivoque de Jean Yaovi Dégli, ancien ministre, soulignent les faibles espoirs de changement à travers les élections. Malgré la campagne menée par l’opposition, les perspectives d’une transition politique sont minces, comme l’a souligné l’historien Michel Goeh-Akue.
La refonte constitutionnelle, qui transfère le pouvoir d’un régime présidentiel à un régime parlementaire, a suscité une forte opposition. Les modifications permettent au président Faure Gnassingbé de maintenir son emprise sur le pays, selon les critiques.
L’Eglise catholique et les organisations de la société civile ont vivement dénoncé ces changements, les qualifiant d’illégitimes et illégaux. Des appels à la résistance sont lancés, mais la répression et les restrictions des manifestations compliquent la contestation.
La liberté de la presse est menacée
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Les réactions internationales sont mitigées, avec des appels à un débat ouvert et transparent de la part des États-Unis, tandis que la Cédéao reste prudente quant à son intervention.
Dans ce climat tendu, le Togo se prépare à des élections marquées par la controverse et la répression, mettant en lumière les défis persistants pour la démocratie dans la région.
Avec France 24
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