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Gogoligo retire sa plainte contre Voklia Jokes

Dans une lettre adressée au procureur de la République en date du vendredi 30 juin 2023, l’humoriste togolais connu sous le pseudonyme Gogoligo a demandé le retrait de sa plainte déposée contre AYIH Jules alias Voklia Jokes. Cette décision surprenante de la part de l’acteur de l’humour s’explique par sa volonté de clémence, de parvenir à une résolution pacifique de leur différend, et de renforcer la solidarité et le vivre-ensemble, des valeurs chères aux dirigeants du pays.

Selon la lettre dont une copie a été transmise à la rédaction du Journal Grand Reporter, Gogoligo a pris cette décision après mûre réflexion et sur les conseils de ses proches et de certaines autorités. Il exprime ainsi au procureur de la République sa volonté de retirer sa plainte déposée auprès du 3e substitut à l’encontre de Voklia Jokes.

Je tiens à souligner que la médiation ou la négociation pour résoudre nos différends permettra de consolider la solidarité et le vivre-ensemble, des vœux chers aux premiers responsables de notre pays. Je vous prie donc de bien vouloir prendre acte de ma décision de retirer la plainte que j’ai déposée. Je demande également à ce que les procédures judiciaires en cours soient abandonnées et que ce dossier soit clôturé.

Gogoligo

Rappel des faits

L’affaire a éclaté lorsque Voklia Jokes a diffusé et commenté des vidéos diffamatoires à l’encontre de Gogoligo. Ce dernier a d’abord demandé à son compatriote de supprimer les vidéos incriminantes et de faire un démenti. Malheureusement, toutes les tentatives de résolution à l’amiable ont échoué, Voklia refusant de coopérer. L’affaire a donc été portée devant le 3e substitut du procureur de la République et Voklia a été incarcéré à la prison civile de Lomé, faute de pouvoir apporter les preuves de ses allégations.

Suite à cette démarche de règlement à l’amiable menée par Gogoligo également connu sous le surnom de « 12#21 », Voklia pourrait recouvrer sa liberté. La décision finale appartient désormais au ministère public.

Il convient de rappeler que la loi togolaise punit les auteurs de vidéos, d’images et de messages diffamatoires, ainsi que ceux qui les diffusent sur les réseaux sociaux. La diffamation et la propagation de fausses informations sont donc des actes répréhensibles selon la loi.

Selon l’article 291 du code pénal, « La publication directe ou par voie de reproduction d’une allégation ou imputation qualifiée de diffamation est punie d’une peine d’emprisonnement d’un (1) à six (6) mois avec sursis et d’une amende de cinq cent mille (500 000) à deux millions (2 000 000) de francs CFA. »

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