Selon un article rendu public, l’Université de Lomé aurait été promue parmi les universités francophones. Et pour cause, les travaux entrepris sur le Campus depuis deux ans déjà. On se pose des questions de savoir si les autres universités ne sont pas clôturées, et si elles n’ont pas de résaux WiFi?
L’Université de Lomé, il est vrai, est entrain de se moderniser avec les chantiers de rénovation et de construction des infrastructures. Cependant beaucoup sont tombés des nues en apprenant le fameux classement T-P LINK.
Une question ne cesse de faire des tours dans nos têtes: s’agit-il de l’Université de Lomé dont nous sommes les étudiants ou il y aurait une autre université de lomé dans un autre pays de l’Afrique francophone?
Lorsque nous jetons un oeil aux critères de sélection, nous y voyons notamment le renouvellement des infrastructures, l’équipement des bibliothèques et des cités universitaires, la rénovation et la construction des amphisa, du restaurant, sans oublier la disponibilité du résaux Wi-Fi. Nombreux sont ceux qui se demandent si les membres du jury ne se sont pas trompés?
En effet, selon un sondage, 83,67% des étudiants apprécieraient l’UL contre 21,16% en 2015. Les étudiants qui disent apprécier l’UL sont-ils tous sur le Campus? Quoiqu’il en soit, les problèmes majeurs des étudiants n’ont jamais été de clôturer le Campus.
Les avis des étudiants sur la question diffèrent. Si le travail qui se fait sur le Campus par les autorités est à saluer, il n’est point bien de se leurrer. Beaucoup reste à faire. Entre autres, la réformes du système LMD qui constitue un calvaire non seulement pour les étudiants, mais aussi pour les professeurs.
Il est impératif de penser à reprogrammer les UEs dans certaines facultés, évaluer les étudiants au QCM dans les UEs complémentaires. Il y a problème de manque de logement mais aussi et surtout d’eau dans les cités universitaires. L’augmentation des tranches réclamées depuis plus de 10 ans peine à trouver une solution idoine.
Les rattrapages dans certaines facultés sont la croix et la bannière, il y a toujours insuffisance de salles de cours. Les étudiants manquent de laboratoires d’analyse et d’expérimentation, et sur ce point, les universités de la sous région dament le pion à l’Université de Lomé.
Le classement T-P LINK qui hisse l’Université de Lomé sur » le sommet des sommets » des universités francophones nous laissent perplexe. En y réfléchissant, ce classement ne serait pas entrain de dire, de façon indirecte, à l’UL de faire toutes les réformes qui s’imposent faute de quoi elle perdra » sa place » dans un ou deux ans ? L’avenir nous en dira long. (FAK/2018)
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